On entend souvent parler de diverses législations ayant pour but la classification de chiens en plusieurs catégories, et qui finissent malheureusement par un bannissement de toute une race concernée.
C’est le cas en France avec la loi du 6 janvier 1999 interdisant l’achat ou la possession de chiens dits d’attaque, c’est-à-dire de croisements avec les races Staffordshire Bull terrier, American Staffordshire Terrier ou Mastiffs.
L’American pitbull Terrier n’étant pas reconnu comme une race à part entière en France, il est considéré comme un croisement et donc “banni” par cette loi.
Pou les chiens American Staffordshire Terrier et Staffordshire Bull Terrier en revanche, ils sont considérés comme chiens de seconde catégorie donc comme chiens de défense et requièrent d’être déclarés à la mairie.
Mais d’où viennent donc ces lois stigmatisant ainsi la communauté des Pitbulls ?
Tout d’abord il faut savoir que dans la majorité des cas, ces lois sont la réponse à des attaques de chiens s’étant produit à la fin des années 1990.
Et aussi étrange que cela puisse paraître les chiens de type Pitbulls ainsi que les autres chiens dits dangereux n’y étaient que pour très peu. Selon la majorité des sources statistiques, la grande majorité des morsures de chiens proviennent des Bergers Allemands, des Labradors et des Jack Russels.
Alors pourquoi cette surmédiatisation du Pitbull ?
Les Pitbulls sont souvent accusés à tort d’attaques de chiens, et les statistiques fortement faussées par un laxisme en matière de classification de chiens.
Lorsqu’un Bouledogue, un Dogue Allemand ou un Boxer mordent, ils sont souvent considérés comme des chiens de type “Pitbull”. Ce n’est tout simplement pas le cas.
